Il est classiquement admis que le phénomène physiologique de la ménopause, à savoir l’arrêt de l’activité ovarienne avec pour conséquence, la fin de la période de reproduction et l’installation d’une carence estrogénique, ne concerne que l’espèce humaine. Ce phénomène a également été décrit chez quelques mammifères marins, essentiellement les orques et les globicéphales ainsi que le narval et le béluga (1). La survie de ces femelles au-delà de la période de reproduction résulterait d’un phénomène de sélection des individus les plus robustes, indispensable pour guider et éduquer les plus jeunes de ces animaux vivant pour la plupart en communauté et connu sous le vocable d’effet « grand-mère ».