THM et risque de maladie d’Alzheimer, la fenêtre d’intervention doit-elle être revisitée ?

Gabriel ANDRÉ

INTRODUCTION

Le Risque vie durant de maladie d’Alzheimer1 (MA) est deux fois supérieur chez la femme comparativement à l’homme. Avec l’âge, après la ménopause, les femmes perdent leur première source d’Estrogènes (EG)2. Le faible taux d’EG contribue très certainement à la vulnérabilité des femmes âgées pour la MA3. Comme pour d’autres systèmes tirant un bénéfice, en ménopause, d’une imprégnation estrogénique de longue durée (os, vasculaire, diabète), plusieurs études suggèrent un retard du déclin cognitif proportionnel à la longueur de la vie reproductive4,5. Un faible taux d’Estradiol (E2) libre chez les femmes âgées est associé à un déclin cognitif accéléré6. Mais les études randomisées examinant l’effet du THM en prévention de la MA n’ont pas trouvé de bénéfice7.