Syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM)

Claude Hocké

INTRODUCTION

Le syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM) correspond aux conséquences d’une hypo-oestrogénie entrainant des troubles gynécologiques, des dysfonctions sexuelles et des manifestations urinaires. Ce terme est utilisé depuis 2014 à la suite de la classification de la société Nord-Américaine de ménopause (NAMS) (1).
L’hypo-oestrogénie entre une fusion des fibres de collagène, une fragmentation des fibres d’élastine, une diminution des cellules squameuses de protection des muqueuses. La baisse de la production de collagène entraine une modification du microbiote avec baisse des lactobacilles et augmentation du pH à plus de 4,5 (plus favorable aux infections).