L’excès de sédentarité nuit à la santé
La sédentarité (temps passé assis en période éveillée : au cours du travail, lors des déplacements passifs, lors des loisirs) reste encore trop souvent confondue avec l’inactivité physique (niveau insuffisant d’activité physique (AP) d’intensité modérée à intense c’est-à-dire inférieur au seuil d’AP recommandé pour la santé). Les comportements sédentaires sont reconnus comme des comportements distincts du comportement d’AP avec leurs effets propres sur la santé et ils ne peuvent pas être uniquement définis par le manque d’AP. Ils sont associés à une augmentation du risque de décès prématurés et du risque de développer des maladies chroniques : diabète de type 2, obésité, évènement ou maladie cardiovasculaire, certains cancers (colon, endomètre, sein), démence, dépression, troubles anxieux et ceci indépendamment du niveau d’AP, avec un effet dose-réponse entre la quantité de temps passé assis et la mortalité (1).