Jean-Marc FOULT
Contrairement aux idées reçues, les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de mortalité féminine en France, et l’on compte davantage de décès d’origine cardiovasculaire chez les femmes que chez les hommes. Plus de la moitié de ces décès sont liés à une pathologie coronaire, laquelle est retardée de 10 à 15 ans chez la femme par rapport à ce que l’on constate chez l’homme. Peut-être pour cette raison le risque cardiovasculaire a été longtemps négligé voire ignoré par les femmes elles-mêmes aussi bien que par la communauté soignante.
L’avènement du scanner coronaire et du score calcique il y a un peu plus de 20 ans constitue une avancée majeure à cet égard, dans la mesure où cette modalité d’imagerie permet de déterminer le risque cardiovasculaire individuel avec une précision jusque-là inconnue.